Mon premier voyage au Mali à 44 ans

J’ai 44 ans et c’est la première fois que je m’envole au Mali, juste pour moi.
Pas pour un enterrement.
Pas pour une urgence familiale.
Pas dans la douleur.

Mais pour vivre, ressentir, me reconnecter.

Depuis toujours, mon lien avec cette terre a été marqué par la perte, le silence, le manque. On m’a même taxée de « toubab » dans un car qui reliait Bamako au village de mon père. J’avais 23 ans et j’avais pris ça pour un rejet des miens ! 

Pas tout à fait française, pas tout à fait malienne…
Mais cette fois, j’ai décidé de reprendre la main sur mon histoire et je ne pars pas seule.
Je pars avec ma sœur, ma complice, ma petite maman, celle avec qui je partage les souvenirs, les blessures, les espoirs et maintenant, ce voyage. Je ne pouvais pas imaginer meilleure compagne de route qu’elle !

Ce voyage au mali, ce n’est pas qu’une escapade touristique.

C’est aussi une quête identitaire, une reconnexion profonde à mon héritage, à travers ce qui m’a toujours portée : la culture, les savoirs, les mains qui créent, la terre qui enseigne.

Nous irons :

• À la cascade de Siby, là où l’on trouve une des plus belles cascades maliennes.
• Au centre Ndomo de Ségou, temple du bogolan, pour y apprendre son histoire, ses symboles, sa force.
• À la rencontre de tisserands et d’artisans, pour comprendre, apprendre leurs gestes et leurs transmissions.
• Au grand marché de Bamako et de l’artisanat, pour y trouver des trésors qu’on ne voit nulle part ailleurs.
• Sur le fleuve Niger, en pirogue, pour écouter les murmures de l’eau et contempler le coucher de soleil que mes ancêtres contemplaient naguère.
• Dans des ateliers de poterie, et de calebasses à décorer, dans ces gestes millénaires qui racontent de merveilleuses histoires.

Ce voyage au mali, c’est aussi une forme de réparation.

Un hommage aux absents. Un salut aux vivants. J’irai me recueillir auprès de ma famille partie trop tôt. J’irai revoir ma petite sœur dans la joie et non dans la peine.
Une promesse faite à moi-même : celle de me réapproprier mon histoire.

Je vais documenter ce voyage. Le partager. Le vivre avec ma communauté.
Pas comme une influenceuse.
Mais comme une femme. Une mère. Une créatrice. Une descendante.

Ce blog sera mon carnet de bord, mon fil rouge, ma trace et si tu me lis et que tu ressens un jour le besoin de retrouver ce qui t’appartient… Alors, suis-moi dans cette aventure. On part ensemble le 16 Septembre 2025.

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RDV au Mali !